Tous nos conseils pour apprendre à faire du saut à ski

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Le saut à ski est apparu dans les Jeux olympiques dès la première édition de 1924. Un travail sur la technique a permis à Sigmund Ruud et Jacob Tullin Thams de populariser cette discipline de ski nordique. Inscrit dans le programme olympique et ayant sa propre coupe du monde, le saut à ski séduit de plus en plus de Français. Découvrez notre guide complet sur ce sport qui commence à détrôner le ski alpin !

 

Qu’est-ce que le saut à ski ?

 

Le saut à ski est l’une des deux épreuves du combiné nordique. Ce sport consiste à descendre une pente aussi rapidement que possible pour ensuite utiliser un tremplin afin de décoller et d’atterrir le plus loin possible. Durant les compétitions, le saut est noté par un juré en tenant compte de la longueur atteinte, du style en vol et de la qualité de l’atterrissage du sauteur. L’objectif du sauteur est donc de s’envoler le plus loin possible en adoptant une certaine esthétique de vol.

 

Pour sauter à ski, il faut donc une pente d’au moins 200 mètres et un tremplin. Tous les tremplins de saut à ski sont fabriqués et pensés pour favoriser la glisse, l’envol et la réception. Des skis de bonne qualité, assez longs et larges, sont également nécessaires pour maximiser la vitesse et la stabilité du skieur à la réception.

 

Sauter à ski : 4 étapes

 

Si vous désirez vous essayer au saut à ski, vous devez suivre les 4 étapes suivantes :

  1. Le démarrage : vous débutez tout en haut de la piste. Vous vous élancez sur la pente de manière à atteindre 90 km/h environ. C’est la vitesse minimale nécessaire pour être capable de sauter depuis le tremplin. Pour un maximum de vitesse, vous avez donc besoin de skis adaptés à votre poids, votre taille et votre technique.
  2. La course : ne ralentissez pas votre course pour ne pas impacter négativement la longueur du saut et la qualité de l’atterrissage.
  3. Le saut : au moment opportun, décollez légèrement les talons de votre paire de skis pour basculer votre poids vers l’avant et faciliter votre envol. Vous donnez à votre ski une forme de V ou de X et vous quittez le tremplin.
  4. L’atterrissage : il est très important de ne pas négliger sa réception dans le saut à ski. Il faut à tout prix éviter la chute, mais également d’entrer en contact avec la neige. Il faut aussi éviter tous les mouvements parasites, comme les moulinets avec les bras.

 

Les facteurs impactant la qualité d’un saut à ski

 

La gravité

 

Le rôle de la gravité, c’est d’attirer tout objet en l’air vers le sol. En tant que participant au saut à ski, il faut réussir à atteindre un niveau de force qui s’équilibre avec la gravité pour planer aussi longtemps que possible. Pour cela, on peut jouer sur l’augmentation de la vitesse, de la surface ou encore l’angle d’attaque. Le compétiteur doit trouver le bon positionnement pour son corps afin de maximiser la portance et réduire au maximum la traînée.

 

La vitesse

 

Pour prendre de la vitesse en dévalant la pente, les skieurs diminuent la traînée en s’accroupissant. L’idée, c’est de réduire la friction entre les skis et la rampe pour atteindre les 90 km/h environ. Après le saut à ski, les athlètes alignent leurs skis et leur corps de manière presque parallèle au sol. Plus la vitesse diminue, plus la portance est réduite et plus la durée d’un vol sera limitée.

 

La technique de vol

 

La technique « en V » s’est peu à peu inscrite comme la norme du saut à ski. C’est à la fin de la Première Guerre mondiale que des scientifiques se sont intéressés au saut à ski pour définir la position du corps la plus aérodynamique pour allonger la phase de vol. Ils découvrent et testent plusieurs méthodes qui permettent de passer de 45 mètres à plus de 100 mètres, mais la véritable révolution survient avec la technique « en V » dans les années 1960. D’abord critiqué, ce positionnement des skis en V permet d’augmenter la portance de l’air de 28 % et d’augmenter la distance du saut de 10 % ! Concernant la technique « en X », elle est aussi employée, mais elle entraîne une diminution de la portance et se révèle souvent moins performante.

 

Les éléments extérieurs

 

Vous l’aurez compris : la physique joue un rôle majeur dans le saut à ski puisqu’il faut tenir compte de la vitesse, de la gravité, etc. Mais la qualité d’un saut peut également être affectée par des facteurs extérieurs, comme le vent. En effet, un vent plus ou moins fort va considérablement modifier les performances des compétiteurs. C’est la raison pour laquelle les officiels se chargent de déplacer le point de départ (vers le haut ou vers le bas de la pente) selon la vitesse et la direction du vent. Des vents contraires rapides augmenteront la portance, ce qui peut créer des sauts plus longs et amener le skieur au-delà de la zone prévue (et potentiellement nuire à sa sécurité).

 

Les skis utilisés

 

Dans le saut à ski, il faut respecter une réglementation concernant la longueur des skis. Elle dépend directement de la taille et du poids du skieur : ils doivent faire un maximum de 145 % de la taille du skieur, et tous les skieurs avec un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 21 doivent utiliser des skis plus courts. Il faut également porter des combinaisons ajustées pour réduire le risque de portance créé par les vêtements.

 

Crédit photo : Wikipedia

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